Background de Mkollen

MKollen, le héraut barbare

''Le spectacle de l’intimidation, prédit dans son œuvre l’issu du combat. Une piètre
performance humilie dans la défaite alors que le grand art survit aux combats, mais aussi
à l’histoire. Tout est une question d’émotions et de perception.''
– Epporus, barde extraordinaire

Mkollen Harpel, fils d’Harpel, est née dans les hautes steppes du centre d’Etherlandes,
dans un village aride, flagellé par le vent. Son peuple les Jerveths étaient pauvres mais
forts et agressifs. Leurs mœurs se résumaient à danser, chanter, transmettre la poésie
orale et combattre. Livrés au manque de ressources, les Jerveths durent affronter la
famine et prendre les armes pour aller à la recherche de nourriture, quitte à la saisir par
la force. Plusieurs générations ayant refusées de quitter la terre ancestrale, la mentalité
de pillard vint à s’enraciner.

Le jeune Mkollen était le fils du prêtre, porte parole des dieux. Étant le plus légitime de
prendre le temps des autres pour ses intérêts, le croyant nommé Harpel Urgail confia
l’éducation de son fils aux meilleurs éléments du village. Mkollen reçu donc l’éducation des
chasseurs barbares. Il parcouru les terres et explora pour trouver les nouveaux lieux de
pillage. Il reçu aussi l’instruction du gardien des traditions, un être artistique et marginal
nommé Epporus. Celui-ci était un grand artiste et un ancien aventurier. Finalement, il
reçu les enseignements religieux de son père qui lui gardait beaucoup de nourriture pour
qu’il soit le plus fort et en santé de tout le village.

À l’approche de son âge adulte, Mkollen devait se trouver une épouse. Toutes les
femmes du village étant déjà mariées ou ‘’engagées’’, il dut partir avec le prochain groupe
de pillards pour en trouver une. Epporus lui dit qu’il l’accompagnerait et lui montrerait
comment choisir une femme digne d’un chef. Mkollen respectait beaucoup Epporus.
C’était un homme mystérieux avec un grand sens de l’humour, un style marginale et une
fine lame selon les dires de son père. Harpel et Epporus avaient pillé ensemble pendant
leur jeunesse. Un jour, le barde était parti au delà des terres connues pour voir le bout
du monde. Il était revenu transformé par les cultures et les langues des peuples qui
n’étaient que des légendes pour les villageois.

Le départ fut fait vers les terres de l’Ouest. Ils y trouveraient des lieux où les peuples se
rejoignaient pour échanger des objets et en acquérir avec des pièces métalliques
provenant du cœur de la terre. Harpel avait monté le village contre le sacrilège qui violait
le corps de Gaia. Tout devait venir des relations entre les vivants. Mkollen aimait son père
et les dieux. Ils tueraient un jour ceux qui contrôlait la grande fonderie qui brulait les
entrailles de la Déesse. Avec lui, les barbares qui l’avaient entrainé marchaient d’un pas
lourd vers leur objectif. Ils étaient toujours comme ça. Ils allaient se battre avec
monotonie, ramenant des femmes et de la nourriture pour agrandir le village et
transmettre leur nom. Le nom était le seul propriété des Jerveths. Mkollen voulait
plusieurs enfants contrairement à son père.

Rwubel, le plus grand des barbares de sa génération et chef des pillards appela une halte
au cœur des collines qui séparaient les terres Jerveths des cités. Des éclaireurs avaient
disparus. Le groupe devint très nerveux et se déploya pour se défendre, étendant des
cordages et piégeant les lieux sur plusieurs dizaines de mètres à la ronde. Les plus
puissants dont Mkollen durent creuser un abri souterrain. Il ne comprenait pas. Epperus
vint à lui porter à boire et lui dit que ces terres étaient hantées par des esprits mauvais :
les elfes noirs. La nuit tombait, aucun des guerriers ne voulaient s’avancer. La nuit passa.
Des pieux tendus s’hérissèrent au loin. Un crissement de corde tendue accompagné d’un
cri de panique rompit le gémissement du vent. Les guerriers collés les uns contre les
autres faisaient toujours cela. Les mauvais esprits se lassaient toujours. Les elfes étaient
des esprits moqueurs qui s’acharnaient uniquement sur les imprudents.

Le lendemain, ils reprirent leur route et arrivèrent sur les lieux. Avant de partir, ils
laissèrent des pierres luisantes en hommages. Les esprits sombres aiment rapporter les
pierres dans le ventre de Gaia. Ils les laisseraient en paix au retour. Une fois en vu des
terres marchandes, Epperus dit qu’une foire avait lieu. Il y aurait donc une grande
quantité de gardes. Il serait beaucoup plus sage de frapper un village déserté aux
alentours. Après un détour de deux jours, ils arrivèrent en vue de leur proie, un hameau
de fermes remplit de femmes et de nourriture vivante. Les barbares se jetèrent avec
enthousiasme sur la ‘’cueillette’’. Ce fut facile. Ils récupérèrent sept femmes et un
troupeau entier de bovin avec des chevaux pour tout le groupe. Un voyage très payant.
Chaque fois que Epperus y allait, le voyage était très lucratif.

Au moment de quitter le hameau pour la forêt qui les séparaient des steppes, ils virent les
étendards de l’armée du baron local. Des chevaliers avaient suivis leur piste avec des
rôdeurs. Ils se mirent à galoper et foncèrent vers les pillards. MKollen pensait à toute
allure. Même s’ils gagnaient, la récolte fuirait certainement. Il était trop enthousiaste à
consommer sa premier dame pour laisser une bande arrogante déshonorer son nom. Les
guerriers chargèrent contre l’ennemi avec leur nouvelle monture. Epperus semblait
sceptique quand à cette stratégie de génie pour le moins douteuse. Il dit à Mkollen de le
suivre. Tous les deux firent un détour de la bataille. Mkollen était en colère de fuir les
honneurs. Epperus lui dit que ce repli était une pause théâtrale. Mkollen compris lorsqu’il
aperçu le chef des chevaliers en retrait sur sa monture, observant la scène. Il semblait
peu armée pour un chef. Epperus lui dit que c’était un arcaniste qui utilisait les pouvoirs
des dieux sans leur consentement.

C’est à seulement quelques mètres que le profane vit les deux cavaliers légers foncer sur
lui. Deux rôdeurs cachés dans le boisé se mirent à tirer sur eux. Mkollen bloqua les
projectiles avec son pavois bloquant même deux flèches destinés à Epperus qui
n’esquivait pas assez pour la quantité de flèche. Mkollen ne pu retenir un sarcasme sur
une tombée de rideau prématurée pour eux deux. Epperus rit de nervosité et frappa les
flancs de sa monture pour accélérer. Sa charge le porta jusqu’à l’arcaniste mais une boule
de feu vola dans leur direction. Sans penser, Mkollen se jeta sur son mentor qui tomba de
cheval. Mkollen hurla de douleur en brulant puis se releva, le dos fumant. Le fils d’Harpel
hurla de rage et fonça sur le mage. Epperus utilisa un sort d’éclat de lumière en
séquenceur sur un archer et sortit ses armes courtes, deux bâtonnets en bois druidique
renforcés par un traitement à l’huile magique.

L’autre archer avança en courant des bois pour appuyer son capitaine. Il dégaina une
arme bâtarde renforcée par des tranchants métalliques. Mkollen para sans difficulté mais
voyait les entailles de plusieurs centimètres défoncer son bouclier traditionnel comme de
la brindille. Il assena deux coups bien placés sur le rôdeur qui fut sauvé par sa cotte de
maille. Epperus brillait de son absence une fois de plus. Lorsque Mkollen jeta
désespérément des regards de part et d’autre il vit le barde qui finissait un chant de siège
ancestral. Le bouclier du jeune combattant se mit à scintiller. Émerveillé, il ne vit pas venir
sur lui la pétrification qui l’emprisonna dans le néant. Lorsqu’il reprit conscience, Epperus
était en duel avec le rôdeur et l’arcaniste était plus de vingt mètre plus loin, en sécurité.
Le barde avait utiliser une dissipation pour l’aider, mettant sa vie en grave péril. Mkollen
fonça à toute vitesse pour défendre son mentor. Celui-ci était blessé et n’arrivait plus à
éviter l’épée à deux mains qui faisait des arcs destructeurs. Le coup final vola à la
hauteur du cou de l’artiste. Mkollen arriva juste à temps pour parer avec son bouclier qui
semblait devenu indestructible. Il attrapa l’arme avec l’une de ses mains gantés. Il tira
l’arme qui glissa de la poigne du rôdeur et sauta sur lui le martelant de coups de poing
jusqu’à la mort.

Lorsqu’il se releva gravement blessé, tremblant de souffrance la main éclatée, il vit
Epperus lui approcher une potion de la bouche. L’arcaniste ennemi ouvrit un portail et prit
la fuite lorsqu’il vit des barbares victorieux arrivé à l’aide. Les barbares repartirent avec
un maigre butin en femme mais avec un équipement hors du commun. Le troupeau
traversa les terres hantées des elfes sans encombre et revinrent au village. Epperus
conta l’aventure extraordinaire du fougeux Mkollen fils de Harpel à qui il fit honneur.
Quelques jours plus tard, Mkollen alla voir Epperus. Il lui parla de la frontière connue et
des aventures qui s’y trouvaient. Il voulait son enseignement pour affronter les périls de
ce monde inconnu et partir loin d’ici. Epperus accepta, lui enseignant à utiliser ses talents
pour canaliser l’attention des dieux divertis. Il lui offrit aussi quelques livres de magie
mineures. Mkollen dit adieux à son père qui lui donna sa bénédiction et qui fit une
révélation avant son départ. Les dieux lui dirent que son fils allait devenir un grand chef,
que les terres inconnues le vénèreraient et qu’il trouverait sa reine parmi les peuples
magiques. Sur ses paroles doucereuses, le fils d’Harpel parti fier et fort.

Bonus de Mkollen le héraut barbare

1) Colère du gâté : Mkollen est un barbare à qui personne n’a jamais tenu tête. Si les
choses vont mal, il peut entrer dans une fureur monstrueuse. Il obtient rage accrue.

3) Un vrai Jerveth : Ayant été privé toute sa vie, du moin selon les standards civilisé,
Mkollen reçoit survie accrue.

6) Le plus grand et le plus fort : Le fils d’Harpel reçoit force accrue à cause de sa taille et
de sa vigueur.

9) Barbare prestigieux : Mkollen est un humain, il obtient donc un pouvoir prestigieux
supplémentaire.

12) Bâtonnet de Epperus : Epperus à donner son bâtonnet de dissipation de la magie
niveau 4 à Mkollen lors de son départ. Exceptionnellement, cet objet ne compte pas dans
la limite d’objets magiques du jeune barbare.

15) Protecteur du clan : Mkollen est le plus fort et le plus fier de tous les barbares. Les
gens meurt seulement s’il l’a décidé. Il obtient gardien héroïque accru.

18 ) Destin héroïque : Mkollen à été élu des dieux pour porter le clan Jerveth dans la
légende d’Incarna. Il peut faire appel à eux pour demander leur aide directe. Il peut
demander l’une des faveurs suivantes, une fois par combat :

1- Chance : Ignore une source de DG, une fois.

2- Destiné : Ignore une agression de VLT, une fois.

3- Porte malheur : Maudit un ennemi qui ne peut pas utiliser d’esquive ou de chance
(améliorée ou pas) contre Mkollen pendant une durée courte. Le personnage doit être
clairement mis en garde contre le pouvoir car il sent que les dieux sont contre lui.